Sommaire complet
du 15 septembre 2017 - n° 740
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Finances locales
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Réglementation
Jean-Philippe Vaudrey
Maîtriser le code de déontologie des agents de police municipale
Appliquer la bonne sanction disciplinaire
Exécuter ses missions
Agréments et retrait d’agréments des agents de police municipale
Cumul d’activités et activités accessoires
Réagir face aux outrages, rébellions et refus d’obtempérer
La protection fonctionnelle des agents de police municipale
Annexe : le code de déontologie
Un précis concret, utile et unique répondant aux interrogations quotidiennes des agents de police municipale, conçu pour les guider en toutes circonstances.
1 ère édition - octobre 2019
74 pages – ISBN : 2-905529-72-5
24,80 € TTC port compris
Arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille n° 16MA01062 du 6 juin 2017.
La Lettre du Maire n°1999 du 20 juin 2017
Vu la procédure suivante :
Procédure contentieuse antérieure :
Le préfet du Var a demandé, par un déféré enregistré le 20 avril 2015, au tribunal administratif de Toulon d’annuler la délibération n° 30 du 19 février 2015 par laquelle le conseil municipal de Roquebrune-sur-Argens a accordé la protection fonctionnelle à M. C..., maire de la commune, dans le cadre de l’appel introduit contre le jugement du tribunal correctionnel de Draguignan du 17 novembre 2014 le condamnant pour provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole à l’occasion d’une réunion publique le 12 novembre 2013.
Par un jugement n° 1501272 du 4 mars 2016, le tribunal administratif de Toulon a annulé la délibération n° 30 du 19 février 2015 du conseil municipal de...
(Lien vers l'article de La Lettre du Maire n°1999 du 20 juin 2017)
A Roquebrune-sur-Argens (12 576 habitants, Var), le conseil municipal a accordé la protection fonctionnelle de la commune au maire dans le cadre d’un appel d’une condamnation pour avoir tenu, lors d’une réunion publique de quartier, des propos constitutifs de provocation à la haine ou à la violence, s’en prenant à la présence d’un campement de Roms. Le droit à la protection fonctionnelle du maire est reconnu par l’article L. 2123-34 du code général des collectivités territoriales : la commune doit accorder sa protection au maire lorsque celui-ci fait l’objet de poursuites pénales à l’occasion de “faits qui n’ont pas le caractère de faute détachable de l’exercice de ses fonctions”. La délibération du conseil municipal a été contestée. Saisie, la cour administrative a précisé que des faits qui révèlent des préoccupations d’ordre...
non signé le 20 juin 2017 - n°1999 de La Lettre du Maire