Sommaire complet
du 15 octobre 2015 - n° 698
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Finances locales
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Réglementation
Jean-Philippe Vaudrey
Maîtriser le code de déontologie des agents de police municipale
Appliquer la bonne sanction disciplinaire
Exécuter ses missions
Agréments et retrait d’agréments des agents de police municipale
Cumul d’activités et activités accessoires
Réagir face aux outrages, rébellions et refus d’obtempérer
La protection fonctionnelle des agents de police municipale
Annexe : le code de déontologie
Un précis concret, utile et unique répondant aux interrogations quotidiennes des agents de police municipale, conçu pour les guider en toutes circonstances.
1 ère édition - octobre 2019
74 pages – ISBN : 2-905529-72-5
24,80 € TTC port compris
Arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille n° 15MA02074 du 2 juillet 2015.
La Lettre du Maire n°1914 du 25 août 2015
Vu la procédure suivante :
Procédure contentieuse antérieure :
Par une ordonnance n° 1501275 en date du 7 mai 2015, le juge des référés du tribunal administratif de Toulon a, sur déféré du préfet du Var, ordonné la suspension de l’exécution de la délibération n° 30 du 19 février 2015 par laquelle le conseil municipal de Roquebrune-sur-Argens a accordé la protection fonctionnelle à son maire, dans le cadre de l’appel interjeté contre le jugement du tribunal correctionnel de Draguignan du 17 novembre 2014 le condamnant pour provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, à l’occasion d’une réunion publique qui s’est tenue le 12 novembre 2013.
Procédure devant la cour administrative d’appel de Marseille :
Par une...
(Lien vers l'article de La Lettre du Maire n°1914 du 25 août 2015)
A Roquebrune-sur-Argens (12 416 habitants, Var), le conseil municipal a donné sa protection fonctionnelle au maire, mis en cause pour « provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole » lors d’une réunion publique. A la demande du préfet, le juge des référés du tribunal administratif a suspendu l’exécution de la délibération. Rappelons que la commune doit accorder sa protection au maire, à l’élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation ou à l’un de ces élus ayant cessé ses fonctions, lorsque celui-ci fait l’objet de poursuites pénales à l’occasion de faits qui n’ont pas le caractère de faute détachable de l’exercice de ses fonctions (article L. 2123-34 du code général des collectivités...
Sylvie MARTIN le 25 août 2015 - n°1914 de La Lettre du Maire