Sommaire complet
du 02 novembre 2022 - n° 853
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Finances locales
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Réglementation
Jean-Philippe Vaudrey
Maîtriser le code de déontologie des agents de police municipale
Appliquer la bonne sanction disciplinaire
Exécuter ses missions
Agréments et retrait d’agréments des agents de police municipale
Cumul d’activités et activités accessoires
Réagir face aux outrages, rébellions et refus d’obtempérer
La protection fonctionnelle des agents de police municipale
Annexe : le code de déontologie
Un précis concret, utile et unique répondant aux interrogations quotidiennes des agents de police municipale, conçu pour les guider en toutes circonstances.
1 ère édition - octobre 2019
74 pages – ISBN : 2-905529-72-5
24,80 € TTC port compris
Décision n° 2022-1006 QPC du 29 juillet 2022. JO du 30 juillet 2022.
La Lettre du Maire n°2236 du 23 août 2022
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 1er juin 2022 par le Conseil d’Etat (décisions n° 462193, 462194, 462195 et 462196 du même jour), dans les conditions prévues à l’article 61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité. Cette question a été posée pour les communes de Bonneuil-sur-Marne, Fontenay-sous-Bois, Ivry-sur-Seine et Vitry-sur-Seine par Me Lorène Carrère, avocate au barreau de Paris. Elle a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel sous le n° 2022-1006 QPC. Elle est relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l’article 47 de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
Au vu des textes suivants :
- la Constitution ;
- l’ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel...
(Lien vers l'article de La Lettre du Maire n°2236 du 23 août 2022)
La durée légale hebdomadaire de travail est fixée à 35 heures depuis plus de vingt ans (loi du 3 janvier 2001). Mais cette loi de 2001 avait autorisé les communes à y déroger. Une loi de 2019 a mis un terme à cette faculté et obligé les communes récalcitrantes à se conformer aux 35 heures dans un délai d’un an à compter du renouvellement des assemblées délibérantes. Certaines communes ont engagé des contentieux et, à cette occasion, contesté la constitutionnalité de la loi de 2019, soutenant que cette loi portait atteinte à la libre administration des collectivités territoriales garantie par l’article 72 de la Constitution. Le Conseil d’Etat a renvoyé cette question de constitutionnalité au Conseil constitutionnel, seul habilité à la trancher. Le Conseil constitutionnel a considéré que la loi ne heurtait aucun principe...
Michel Degoffe le 23 août 2022 - n°2236 de La Lettre du Maire